Résumé :
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L’auteur constate le changement de malaise dans la civilisation. Du temps de Freud, la cause en était la répression pulsionnelle et les figures de grand Autre. Aujourd’hui, il s’agit de réprimer la jouissance pulsionnelle de l’enfant mais sans retourner à la figure de l’autoritarisme. L’enfant doit alors passer par les deux temps du freinage de la pulsion avec l’entrée dans le langage et l’insertion dans la Loi sociale, auparavant facilitée par le discours du père. Mais actuellement, l’enfant peut-il s’appuyer sur le père qui souvent s’en tient à rester un fils? Les mythes et les rites aidaient aussi à ce passage mais avec la toute-puissance du marché et de l’image, l’enfant n’est guère limité dans sa jouissance, au contraire.
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