Résumé :
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Grâce aux nombreux progrès réalisés dans le domaine de l’oncologie, le taux de survie après cancer est en amélioration au prix d’une infertilité secondaire à une réduction de la fonction ovarienne chez les filles. Pour pallier les conséquences de cette ménopause iatrogène, différentes options sont envisageables. La congélation de cortex ovarien, permettant la conservation de cellules immatures, est une des meilleures solutions et a permis la naissance de 24 enfants dans le monde. Ces résultats renforcent la légitimité de proposer une congélation ovarienne chez les filles non pubères ou les jeunes femmes adultes qui doivent subir un traitement potentiellement stérilisant. La décision doit néanmoins être discutée en concertation avec la patiente et/ou son représentant légal, l’oncologue et le gynécologue.
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