Résumé :
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Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux enfants juifs ont pu survivre à l’Occupation nazie en se cachant sous fausse identité et dans la plupart des cas séparés de leurs parents. N’ayant pas été considérés comme des survivants à la fin de la guerre, les voix des enfants juifs cachés ont été absentes des grandes narrations de la Shoah, et ceci jusqu’à la fin des années 1980. Cette étude vise à expliquer le silence extrêmement long des enfants cachés et de comprendre comment ils sont peu à peu sortis de ce silence. [...] La reconnaissance sociale, le lien aux petits-enfants, le vieillissement ainsi que le concept d’après-coup permettent d’expliquer la sortie du silence et de la sidération psychique dans laquelle ils se trouvaient ainsi que la mise en place progressive d’une meilleure compréhension et d’un processus de symbolisation de leur vécu.
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