Résumé :
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Les progrès de la parité entre père et mère pour la garde des enfants conduit à accroître le nombre et l’importance du rôle des belles-mères. La coparentalité pérennisée après la séparation implique qu’elles ne cherchent pas à se substituer à la mère, ce qu’on leur demandait autrefois. Pourtant, de nombreuses enquêtes montrent que les belles-mères sont encore en charge plus que les pères de la maison et des enfants. Ce rôle ingrat s’accompagne en général d’une carrière professionnelle peu rémunératrice et d’une dépendance financière vis-à-vis du père. La mère l’est concurremment, ayant besoin d’une pension, surtout quand les enfants résident avec elle. Ces effets des rôles sociaux féminins expliquent les difficultés des relations des belles-mères avec leurs beaux-enfants, souvent plus tendues que celles des beaux-pères.
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