Résumé :
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Malgré un intérêt accru au cours des dernières années, la prise en compte de la fratrie est encore bien pauvre, tant du côté des thérapeutes que des chercheurs.|Pourtant, la fratrie représente un champ d’exploration d’une grande richesse et d’une grande utilité pour la clinique. Après l’étude du processus de différenciation fraternelle (Haxhe, 2002), des enjeux rencontrés par les fratries au sein des nouvelles formes familiales (Haxhe, 2010), et de la répartition des fonctions et responsabilités lors d’une parentification (Haxhe, 2013), mon intérêt se porte à présent sur la place de la fratrie lors du coming out d’un individu. En collaboration avec le Professeur D’Amore, une étude pilote a été menée avec 30 fratries au cours de l’année 2011-2012. Dans cette étude, la fratrie est appréhendée tant dans son vécu propre, que dans la place qu’elle occupe au sein d’une dynamique familiale confrontée à la « crise » et au nécessaire « réajustement » autour de la différence d’un de ses membres, différence encore largement stigmatisée sur le plan social.
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