Résumé :
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L'apprentissage ou l'appropriation du français est une question culturelle, mais aussi sociale. Simplement parce que parler la langue permet de s'intégrer dans les réalités et subtilités du pays d'accueil. Mais il ne faudrait pas lui accorder un rôle plus important qu'elle ne joue, par exemple celui d'unifier une nation autour de valeurs communes, ce serait confondre projet politique avec maîtrise de la langue. [...] Renverser les logiques convenues conduit à mettre en oeuvre des pédagogies qui s'appuient sur des pratiques culturelles et artistiques. Elles invitent les apprenants, en particilier, les adultes, à sorrtir de leur carapaces où ils se protègent, à décoller les étiquettes qui stigmatisent l'autre, à émouvoir et s'émouvoir. L'apprentissage devient alors source de rire, de création, de plaisir. [Extrait de l'éditorial]
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