Résumé :
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L’intime traduit ce qu’il y a de plus intérieur. Pourtant, l’intime ne prend consistance que parce qu’il vient d’abord de l’hors de soi: l’intime nous vient de l’adresse des autres , c’est parce que l’on est interpellé, par la loi, par les autres, que chaque existence prend consistance. Où l’on s’intéressera à comprendre en quoi l’intime est un concept à la fois politique et relationnel. Les travailleurs sociaux ne peuvent alors qu’être attentifs aux enjeux d’effectuation de l’intime, mais aussi aux menaces de précari-sation de soi. Ils ne peuvent être aujourd’hui que préoccupés par ses conditions d’effectuation possible dans un temps politique de «privation» de l’intime.
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