Résumé :
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Les agriculteurs et les agricultrices se marient davantage, divorcent moins et, quand ils vivent en union libre, se séparent moins que les hommes et les femmes appartenant à toutes les autres catégories socioprofessionnelles. Pour comprendre pourquoi les ruptures conjugales sont moins fréquentes dans les familles agricoles, il faut examiner comment les couples se séparent, ce que ces séparations ont en commun avec les séparations dans d’autres groupes sociaux et les implications spécifiques qu’elles comportent. Cette analyse permet de dépasser l’image toute faite de «familles traditionnelles» et offre un éclairage inédit pour mesurer les transformations des entreprises familiales agricoles contemporaines.
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