Résumé :
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La Renaissance offre un terrain d’enquête intéressant pour aborder la question du nom propre, en raison de sa place dans l’histoire de la fixation du nom de personne et de son rapport au langage. Après un rapide rappel historique, l’étude se concentre sur les multiples jeux dont les noms propres ont fait l’objet à la Renaissance, de la simple latinisation à l’anagramme en passant par tout un éventail de déformations et transformations. Le nom propre, qui ne sert a priori qu’à l’identification pure, se trouve ainsi motivé et pourvu de significations qui mettent au défi la stricte approche linguistique.
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