Résumé :
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« Comment faire pour prolonger la vie ? Vieillir. Il n’y a pas d’autre méthode », confiait Alexandre Vialatte dans ses Chroniques […]. Et pourtant. A l’exception de ce vieil homme qui vacille sur ses jambes avant de s’asseoir dans le tram, de ces deux personnes âgées au visage buriné en conversation sur un banc public… Où vieillissent nos aînés ? Où sont nos seniors ? Comment vivent nos personnes âgées ? Que font-elles ? A quoi rêvent-elles ?,… Le CBCS a posé la question à différents acteurs. Qu’il soit de l’administration, professionnel de terrain, philosophe, sociologue ou encore personne âgée, chacun d’eux a apporté un éclairage différent, à partir de son expérience de vie, de son travail. Des lignes communes cependant : tous ont parlé de choix, d’envies, d’écoute, … De la nécessité de mêler davantage les âges de la vie, d’avoir un sentiment d’utilité dans la société. Egalement au centre des discours : la tension incessante entre normes de sécurité et autonomie , entre coût des lieux de vie en collectivité et qualité de vie. Le dossier s’attarde sur le contexte législatif relatif à l’accueil et à l’accompagnement des personnes âgées avant de se tourner vers ce qui se fait autour des vieillesses, ce qui peut être amélioré, créé, repensé. Bref, sur les multiples défis que la question soulève, dans une société aux effluves de jeunesse éternelle.
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