Résumé :
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C’est en 1999 qu’est apparu en Belgique le concept d’Etat social actif. Et comme l’affirme un des auteurs de ce dossier : « Schématiquement, l’Etat social actif se présente comme une nouvelle conception des rapports entre individus, collectivités et Etat sur la base de la définition d’un nouveau contrat social. »|Dans la foulée, notre vocabulaire « s’enrichit » de nouveaux termes tels que responsabilisation, activation, autonomisation, travail sur Soi, entrepreneur de sa propre vie, guidance, coach, mobilisation, individualisation,… avec en même temps un usage plus fréquent d’autres termes tels que dépendant, inadapté, mauvaise volonté, exclus, précarisé, déviant,… […] « … au travers de ces dispositifs et de ces dispositions d’activation et de responsabilisation, se déploie une nouvelle tutelle des individus, une nouvelle forme de rationalisation et de contrôle des individus. Cette rationalisation qui porte sur les usagers porte aussi sur les travailleurs sociaux placés dans cette situation paradoxale dont il est parfois difficile de se dépêtrer car qui n’est pas aujourd’hui pour l’autonomie de l’individu ?|Aujourd’hui, après presque 10 ans de mise en œuvre de l’Etat social actif, ce dossier du Bis se propose d’ouvrir les débats, d’essayer de comprendre ce tricotage des politiques, de se pencher sur ce qui ne va pas,…
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