Résumé :
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Bénéficier à volonté d’une eau potable de qualité est une chance que nous ne mesurons pas à sa juste valeur. Une chance très fragile. La pression de l’agriculture intensive renforcée par le dérèglement climatique pose des problèmes de plus en plus aigus dans le sud de l’Europe ou dans des régions comme la Bretagne et la Flandre. Ces régions recourent désormais massivement aux eaux de surface de lac et rivière traitées plusieurs fois pour satisfaire les besoins en eau potable. Dans le même temps, des vannes de robinets wallons, bruxellois et même flamands s’écoule en abondance une eau de bonne qualité issue, en proportion variable, de nappes d’eau souterraines wallonnes. Sur 393 millions de mètres cubes d’eau produits en Wallonie en 2009, 40% du total étaient achetés par les régions voisines.
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