Résumé :
|
Cet article se penche sur l’examen de récentes lois québécoises sur l’institution de l’union civile, l’établissement de nouvelles règles de filiation (2002) et la procréation assistée (2009). Promues dans un souci de contrer toute apparence d’«égalité séparée», ces lois se dégagent maladroitement d’une biologisation outrancière et paradoxale de la procréation. Cet article questionne la possibilité que, en dépassant le recouvrement de «parenté» par «parentalité» souvent à l’œuvre dans le langage commun et des travaux en sciences humaines, se déploie une réflexion socio-anthropologique sur l’aménagement de la reconnaissance légale qu’un enfant puisse avoir plus de deux parents.
|