Résumé :
|
Dans le champ de la protection de l’enfance, la recherche que reprend cet article interroge le vécu de l’enfant placé en Maison d’enfants à caractère social, souvent traversé de failles interactionnelles précoces et d’expériences de séparation. Partant du caractère traumatogène des carences affectives et éducatives pour l’enfant et de leurs répercussions dans sa vie psychique, les auteurs envisagent le processus de répétition à l’œuvre au cœur de la relation à l’autre de ces traces psychiques brutes. À partir du cas clinique d’une fillette de 9 ans, ils étudient comment l’enfant placé, dans une absence identitaire fondamentale, s’essaie à formuler une réponse symbolisante à son vécu traumatique sur la scène institutionnelle du placement, par le biais d’un accaparement intense de son environnement objectal.
|