Résumé :
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La clinique contemporaine confronte à des problématiques psychiques qui s’exportent, se mettent en scène hors des murs institutionnels. Le champ social, premier dépositaire, constitue une surface élective de projection de ces problématiques, en vue d’une figuration. La souffrance psychique des sujets s’adresse à l’autre, à plus d’un autre, avec comme objectif une réappropriation subjective de ce qui jusqu’alors est resté en panne, énigmatique et insensé. Cet article vient interroger le socius en tant qu’espace de reprise, espoir pour ces problématiques que l’adresse à l’autre accompagne le traitement des pannes subjectives. Il montre comment le dispositif «hébergement accompagné» opère auprès d’adolescents et relance, en appui sur les liens d’une équipe «psychoéducative», un travail d’élaboration.
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