Résumé :
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Dans le décours de la thérapie, aborder sans autre précaution les faits d’abus sexuel connus par l’enfant peut parfois s’apparenter à une maltraitance supplémentaire. De plus, ne pas s’y attarder pourrait également vouloir dire ne pas s’y intéresser voire n’être pas capable de le faire et dès lors, ne pas être d’une grande aide pour l’enfant victime. Malgré les différentes recommandations en matière de traitement de l’abus sexuel, il nous semble continuer à planer une zone d’ombre quant à la manière dont il convient d’aborder ces faits dans le processus thérapeutique et ce, quelle que soit son orientation. Nous basant essentiellement sur les apports de Winnicott en matière de Self et sur ceux de Minuchin quant à la structuration familiale, nous avons souhaité proposer ici ce que nous désignons comme la Tâche Du Château. Selon nous, celle-ci permet à l’enfant d’aborder son expérience traumatique de manière indirecte et dès lors de l’explorer sans crainte de s’exposer.
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