Résumé :
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À la suite des scandales des prêtres pédophiles, la Chambre des représentants a décidé de constituer une Commission spéciale l'automne dernier. Confrontée au problème de la loi du silence dans certaines institutions, cette dernière a notamment recommandé la modification de l'article 458bis du Code pénal sur le secret professionnel. À la veille des grandes vacances, la nouvelle proposition de loi a suscité l'émoi dans les différents secteurs en charge de l'aide à la jeunesse. Elle laissait planer un risque de poursuites pour non-assistance à personne en danger en cas de non-dénonciation de certaines situations d'enfant en danger. Une telle disposition aurait eu pour conséquence de démobiliser les services qui aident les familles où il y a un risque de violence en les incitant à transmettre ces informations à la justice par crainte de poursuites. Finalement, à la suite d'interpellations et d'un lobby important en provenance de nombreux services et institutions, cette nouvelle proposition loi a été amendée, puis votée en séance plénière le 20 juillet.
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