Résumé :
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Cet article porte sur les aménagements psychiques engagés dans la construction du lien de filiation adoptive chez des enfants adoptés à l’étranger. La clinique présentée concerne une population tout-venant d’enfants âgés entre 8 et 12 ans, auxquels un dispositif projectif (Rorschach et TAT) a été proposé. La clinique projective met en avant une construction précaire des imagos parentales chez les enfants rencontrés, interrogeant ainsi la fonction symbolique du lien à ces figures. Les auteurs soulignent la nécessité de penser ces particularités dans la construction des imagos, non seulement en lien avec l’histoire précoce des enfants mais aussi à la lumière de la spécificité du lien adoptif où l’histoire des parents adoptifs, liée à leur inscription dans ce lien, doit être prise en compte.
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