Résumé :
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L’idéalisation du père semble se maintenir au-delà du déclin du christianisme et du patriarcat. Pourtant, la chute de l’imago paternel continue d’inquiéter plus qu’elle ne réjouit. L’histoire des civilisations monothéistes, l’évolution des lois et la complexité des théories psychanalytiques sur le père permettent d’envisager autrement que dans un sentiment d’insécurité les «nouvelles parentalités». La dissociation de la filiation charnelle, de la transmission et de l’autorité sont inscrites depuis longtemps dans nos cultures et dans les histoires familiales et singulières des sujets. La véritable question qui se pose, avec Freud et de tout temps est celle de la transmission, au-delà peut-être de la question exclusive de la paternité et du patriarcat ?
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