Résumé :
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Ne le cachons pas : depuis ce printemps 2011, en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), le monde des acteurs liés de près ou de loin à la «promotion de la santé» est inquiet quant à ses perspectives d’évolution et à la possibilité de maîtrise de son développement. Un projet ministériel envisage d’ici juin 2012 la rédaction d’un nouveau «Code de la santé» et la mise en place d’un «organisme opérationnel de promotion de la santé». Cet organisme de pilotage rassemblerait les différentes fonctions opérationnelles de la santé aujourd’hui assurées par divers opérateurs: observation, recherche, documentation, communication, coordination, animation, organisation des dépistages et de la vaccination et évaluation. Les services communautaires de promotion de la santé, les centres de référence pour le dépistage, les observatoires thématiques ainsi que certaines asbl sont concernés par cette réorganisation. Au départ de ce projet : une «Évaluation des dispositifs de politique de santé», confiée à deux bureaux de consultance externe. Depuis juin dernier ce document a été passé au crible de la critique, ferme, mais constructive, tant dans une instance officielle comme le Conseil supérieur de promotion de la santé que dans des assemblées ayant mobilisé cet été nombre de représentants dits «du secteur» (essentiellement les organismes subventionnés, mais aussi divers intervenants oeuvrant dans d’autres cadres budgétaires, tout en se réclamant de la promotion de la santé ou en se situant de fait dans son orbite). Le présent plaidoyer sert à rappeler aux autorités politiques compétentes les principes incontournables sur lesquels nous souhaitons fonder la réforme de la promotion de la santé en Fédération Wallonie-Bruxelles pour qu’elle apporte une réelle plus-value en termes de qualité des services offerts. [...]
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