Résumé :
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La pauvreté revêt un nouveau visage. Elle frappe de nouvelles couches de la population : les familles monoprentales, les chomeurs, les jeunes diplômes sans emploi, les petits salariés. La précarisation des emplois affectant une forte proportion de la population active, les fermetures massives d'usines et les faillites d'entreprises établies depuis de nombreuses années démontrent que diverses tranches de la société sont susceptibles de grossir les rangs des plus démunis. Il est bien de reconnaître les liens entre les conditions socioéconomiques des démunis, leur environnement et leur santé, mais encore faut-il les prendre en compte. La distance culturelle entre les professionnels de la santé et les populations défavorisées est indéniable, leurs perceptions divergentes de la santé, des maladies et des facteurs de risques méritent toute l'attention. Les pistes de recherche sont nombreuses, ne serait-ce que l'étude sur les attitudes des intervenants à l'égard des milieux populaires.
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