Résumé :
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La majorité des électroencéphalogrammes (EEG) est demandée dans le cadre du diagnostic d’une épilepsie ou de son suivi. En l’absence de crises, l’étude des caractéristiques EEG peut s’avérer utile dans le diagnostic du retard mental (RM), des troubles spécifiques du langage oral (TSLO) et des troubles envahissants du développement (TED). Dans cette revue, nous détaillerons les indications et limites de l’EEG dans ces trois situations. Le plus souvent, l’EEG n’est que peu contributif , il peut cependant aider dans le diagnostic étiologique d’un RM d’origine indéterminée et reste un examen de choix face à un enfant présentant une régression langagière faisant envisager une aphasie épileptique acquise (syndrome de Landau-Kleffner). La présence d’anomalies épileptiformes interictales (AEI) n’est pas rare dans les TSLO et les TED, mais le plus souvent à considérer comme un épiphénomène sans lien direct avec les symptômes cognitifs et comportementaux même si cela reste débattu.
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