Résumé :
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Contexte : Les jeunes accueillis au titre de la protection de l’enfance présentent de nombreuses vulnérabilités dont certaines ont obéré leur développement. On connaît peu leur situation à long terme et leur qualité de vie. Quels facteurs de risque ont entravé leur parcours ? Quels facteurs de protection ont minimisé les événements stressants vécus ?|Matériel et méthode : L’étude, longitudinale dans le passé, a porté sur 123 jeunes ayant vécu avec leur fratrie plus de trois ans en village d’enfants. […]|Résultats : À un âge moyen de 36,5 ans, les anciens placés présentent majoritairement une insertion générale satisfaisante. La qualité de vie liée à la santé varie positivement en fonction de cette insertion et du support de l’entourage, et négativement en fonction des violences subies pendant l’enfance et de la persistance de troubles psychiques au-delà du placement.|Implications : Les situations les plus précaires, témoignant de cumul de facteurs de risque, interrogent sur la nécessité d’identifier de façon précoce les besoins complexes des jeunes en protection de l’enfance et de mettre en place les soins en santé mentale les mieux adaptés.
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