Résumé :
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Le rapport collectif/ individuel est suivi à travers la psychothérapie psychanalytique d'un groupe d'enfants à la latence. Les médiations utilisées sont la pâte à modeler et le dessin, mais c'est surtout la première qui traduit mieux les processus groupaux. Ainsi, une production plastique commune, le «cerveau du groupe», permet de comprendre le cheminement des mouvements psychiques profonds et de pouvoir repérer les transformations collectives dont les individus en bénéficient dans l'après-coup. Le «cerveau du groupe» est une forme de symbolisation, un objet transitionnel commun, qui éclaircit aussi le transfert de certains enfants. Il suppose une version de «seintoilette», ce qui montre l'importance du clivage du transfert et de l'identification projective à l'intérieur même de l'espace commun. Mais ces phénomènes sont dilués dans des transferts multiples, qui s'intègrent dans l'organisation œdipienne du groupe. À souligner que le groupe est mené en co-thérapie, d'où l'importance de l'intertransfert, qui est aussi décrit.
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