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Titre :
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Et pourtant ils jugent ! Ou comment les personnels de justice tentent de maintenir les conditions d’une action pénale en régime d’urgence (2009)
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Auteurs :
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HEYVAERTS C.
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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LA LETTRE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE - REVUE DU GRAPE (n° 76, juin)
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Article en page(s) :
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pp. 43-49
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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PHILOSOPHIE
JUSTICE
DROIT PENAL
CRIMINALITE
PROCEDURE
TEMPS
URGENCE SOCIALE
REPRESSION
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Mots-clés:
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MALADIE CHRONIQUE
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VIH
;
SEROPOSITIVITE
;
HEPATITE C
;
VIE QUOTIDIENNE
;
CONDITION DE VIE
;
ACTIVITE
;
GESTION DE LA MALADIE
;
TRAVAIL
;
ACTIVITE PROFESSIONNELLE
;
ANNONCE DE LA MALADIE
;
IMPACT PSYCHOLOGIQUE
;
THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE
;
EMPLOI
;
DISCRIMINATION
;
RELATION PATIENT-MILIEU DE TRAVAIL
;
REINSERTION PROFESSIONNELLE
;
RECHERCHE
;
DONNEES QUALITATIVES
;
PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL
;
PSYCHOLOGIE SOCIALE
;
GROUPE D'ENTRAIDE
;
TEMOIGNAGE
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Résumé :
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Par rapport à d’autres procédures pénales, la comparution immédiate présente cette double particularité que le dossier papier y est à la fois prépondérant et notoirement pauvre. Plus on systématise le recours à la comparution immédiate, plus on surcharge les chambres correctionnelles dédiées à ces délits, et plus on accentue les défauts de cette procédure en accélérant les cadences: des procès de pure forme, des affaires mécaniquement jugées avec une prévalence des actes commis sur le contexte et une dominante des déclarations de police. La justice d’urgence renforce et souligne le caractère unilatéralement répressif et punitif de la justice au point de la faire apparaître comme un conflit de classes.
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Note de contenu :
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SCIENTIFIQUE, INTERVENANT
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