Résumé :
|
Cinquante ans après le traité de Rome, l’Europe sociale est restée modestement développée et les compétences dans le domaine sont toujours principalement nationales. On s’est cependant aperçu, de plus en plus clairement, que la principale source d’intégration tenait dans le droit communautaire, qui défend prioritairement les libertés économiques. Les États membres sont très divisés quant au caractère souhaitable d’une Europe plus sociale. Dans certains d’entre eux, depuis 2005, on regrette la panne du social et on craint un démantèlement des systèmes, pendant que dans d’autres, on se félicite d’une concurrence accrue, souvent faite aux dépens de la protection sociale et du droit du travail.
|