Résumé :
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L’article évoque d’abord la notion de rythme de développement, afin de relativiser la part prépondérante de la programmation génétique du point de vue de l’âge et de la succession des «émergences» dans les constructions enfantines. Mais l’essentiel est consacré aux rythmes biopsychologiques de l’enfant, depuis les premiers jours de la vie postnatale jusqu’aux âges de l’école élémentaire inclus. L’accent est mis sur deux rythmes majeurs qui influencent les capacités d’attention, de traitement de l’information, de mobilisation des ressources intellectuelles et de communication, ainsi que la fatigue : le rythme veille/sommeil au cours des vingt-quatre heures et le rythme des fluctuations de la vigilance comportementale dans la journée. En France, l’aménagement du temps scolaire ignore ces rythmes : la journée est trop longue et les plages pédagogiques qui requièrent beaucoup de concentration intellectuelle ne coïncident pas toujours avec les temps forts de la vigilance. Des propositions sont formulées pour l’améliorer.
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