Résumé :
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À l'issue de 30 années d'effort d'adaptation des institutions sociales et médico-sociales accueillant des personnes âgées par des phases successives d 'humanisation et de médicalisation des structures, force est de constater que les pratiques sécuritaires, privatrices de droits et de liberté n'ont pu être éradiquées, elles connaîtraient plutôt un regain lié à la prolifération de réglementations de plus en plus tatillonnes, notamment dans le domaine de la sécurité et de l'hygiène sanitaire et par la prégnance des questions de responsabilité juridique et pénale au sein des institutions qui ont contribué à en déplacer l'objet vers la prévention des risques.|De façon paradoxale, cette évolution s'inscrit dans un contexte de réforme du statut des institutions sociales qui sont désormais invitées, de par les dispositions de la loi du 2 janvier 2002, à organiser leur fonctionnement à partir de la reconnaissance de nouveaux droits aux usagers.
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