Résumé :
|
Alors que l'espérance de vie s'accroiît, par un mouvement inverse la durée de vie active se réduit dans des pays comme ceux de la Communauté Européenne. Les comparaisons pertinentes entre pays sont difficiles car les structures démographiques et l'importance des divers secteurs d'activité diffèrent d'un pays à l'autre, tant en situation moyenne qu'en évolution. Une méthode est proposée, et les résutats qui en découlent présentés, fondée sur la modélisation loglinéaire qui permet d'éliminer les effets de structure et de comparer les profils par âge et leur déformation, au niveau de neuf Etats-membres de la Communauté Européenne et pour onze grands secteurs d'activité pour la période 1975-1983. On constate, pour les hommes, l'opposition entre Irlande, Royaume-Uni et Danemark à sortie plus tardive et France, Belgique, Luxembourg et Italie à sortie plus avancée, cet écart s'est, dans un contexte général d'avancée de la sortie, creusé entre ces deux groupes, à l'exception de l'Italie, pour les femmes, la situation est plus complexe car se suprposent à cela des évolutions dans le taux de participation, évolutions évidemment particulièrement marquées dans les pays où la participation est la plus faible, la Belgique étant néanmoins peu concernée par ce mouvement de rattrapage.
|