Résumé :
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Historiquement marquées en France par une longue tradition de suspicion et de méfiance réciproques, les relations entre associations et pouvoirs publics ont été, depuis un siècle, amenées à évoluer : ils interviennent conjointement pour répondre aux besoins sociaux qui se sont multipliés. Dans ce cadre, la décentralisation répond à un certain nombre d'attentes des associations qui cherchent à promouvoir le lien social et la solidarité de proximité comme la démocratie participative. C'est aujourd'hui l'instrumentalisation par les autorités publiques que les associations redoutent, de même que leur désengagement financier : l'avenir se joue sur la capacité des deux parties à inventer de nouvelles formes de relations susceptibles d'engendrer une dynamique de progrès social.
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