Résumé :
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L'observation des structures circadiennes chez des personnes âgées indiquerait, du point de vue de la chronobiologie, une fragilisation des instances d'organisation temporelle. Cette dernière s'accompagnerait, dans un certain nombre de cas, de l'apparition de troubles de l'humeur. Il est toutefois probable qu'en dehors de moments de crise dont la fréquence peut effectivement augmenter avec l'âge, l'individu âgé, non seulement ne présente pas de troubles dysthymiques particuliers, mais encore assure l'ordonnancement temporel de ses fonction selon un mode qui lui est propre et n'est pas assililable à celui des personnes plus jeunes. C'est ce que tendent à montrer les résultats d'une étude longitudinale basée sur l'enregistrement ambulatoire de l'activité motrice au cours du sommeil et sur une double auto-évaluation bi-quotidienne de l'humeur.
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