Résumé :
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Les migrations, en déstructurant les liens familiaux tissés de génération en génération, atteignent cet héritage personnel et collectif que constitue le Surmoi œdipien, dans ses assises familiales et ses modèles anthropologiques. À l'adolescence notamment, le sujet a besoin d'un étayage social et culturel qui vienne soutenir et élargir les idéaux parentaux, ainsi les migrations ont souvent des conséquences traumatiques sur la construction du sujet. Un exemple de migration traumatique pour la troisième génération est emprunté par l'auteur à la cure d'une personne de culture musulmane. La déstructuration des liens familiaux a entraîné des maltraitances et une dérive, évitant de justesse le repli intégriste et l'incitation au terrorisme. Le clivage du Moi est évoqué comme une conséquence des traumatismes des migrants qui atteignent le narcissisme et les assises identitaires.
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