Résumé :
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Lorsque l’adolescent est pris dans le chaos de la violence politique, il s’agit pour lui de tenter de faire face au «hors-sens» et à l’irreprésentable au moment même où le sujet se trouve aux prises avec une autre violence, celle du pubertaire. Comment traiter avec cet impossible du réel qui surgit depuis le champ social et laisse le jeune en proie à la sidération et à l’errance ? Et comment inscrire cette expérience traumatique dans le fil d’une histoire subjectivante, lorsque tous les points de passage, entre passé et présent, entre là-bas et ici, entre pays d’origine et terre étrangère, sont obturés par les effets d’une violence impensable ?
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