Résumé :
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Les dossiers de 80 enfants ont été étudiés dans le cadre du Centre référent des troubles du langage de Poitiers, où ces enfants ont consulté pour reconnaissance d'une dyslexie en tant que trouble spécifique du langage écrit. Si 60 % d'entre eux peuvent répondre à ce diagnostic, tel qu'il est critérisé actuellement, 40 % de ces enfants, en revanche, présentent des troubles de la personnalité masqués par des difficultés d'apprentissage qui ont été à l'origine de rééducations peu mobilisatrices. L'étude de ces deux «populations» dessine des profils différenciés où l'on peut repérer, en particulier chez les enfants souffrant d'un trouble psychopathologique, des éléments symptomatiques dépassant largement la plainte dyslexique. L'évaluation d'un trouble sévère du langage écrit ne peut pas faire l'économie d'un éclairage psychopathologique.
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