Résumé :
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Les émeutes de novembre 2005 en France ont été analysées, à la lumière des émeutes précédentes, comme des violences urbaines. Il convient pourtant également de les resituer parmi d’autres mobilisations collectives de jeunes qui se sont déroulées dans la même période. En l’absence de représentation politique et au-delà de leur diversité, les jeunes manifestent contre leur domination par les adultes qui occupent les postes et les positions sociales. Ils se mobilisent pour obtenir une reconnaissance sociale. Les jeunes des cités, dont nombre sont d’origine immigrée, revendiquent en outre la reconnaissance d’une identité multiple.
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