Résumé :
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Le déni est une des dimensions importantes de l'alcoolisme qui participe aux difficultés de ces patients à modifier leurs habitudes de boisson. Prenant en compte le rôle du déni, nous avons construit un modèle de soins hospitalier et pluridisciplinaire pour patients alcooliques qui se préoccupe dans un premier temps de la réalité des répercussions somatiques de la consommation, pour aborder ensuite ce qui perpétue les habitudes de boisson. Ce second biais nous permet, malgré le déni d'aborder les dimensions psychologiques ou psychiatriques de l'affection. Dans ce contexte, la tournure particulière que prend la relation « soignant-soigné », qui articule soins et symbolisation et la manière dont cette relation est utilisée comme levier thérapeutique est abordée de manière détaillée.
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