Résumé :
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Lors d’un atelier thérapeutique, nous invitons des adolescents à une démarche créative en sollicitant le déplacement d’un agir du ou sur le corps vers une surface externe à eux. La destruction est une composante du mouvement artistique contemporain. L’adolescence n’est pas étrangère à cela et c’est ce qui la rend si riche, et parfois, si inquiétante. Un jeune garçon, Axel, peu enclin à imaginer formes, couleurs, renvoyé à une dimension trop régressive et passive, va mettre à mal ce dispositif sensé faciliter le déplacement d’une jouissance du corps au plaisir d’une réalisation créative. Plusieurs séances d’atelier vont lui permettre de en forme ce qu’il éprouvait comme une effraction identitaire.
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