Résumé :
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Si l’adolescence est un moment de « passage » de « construction », cette phase est fragilisée par l’époque de transition socioculturelle que nous vivons aujourd’hui. Le récit peut-il constituer un opérateur, un réparateur, là où le sujet se retrouve jeté dans l’existence ? La construction narrative est en effet en mesure de donner un ordre aux événements de l’histoire, et de donner les moyens au sujet de passer d’une maîtrise pratique à une maîtrise symbolique du langage, de l’espace et du temps. Cette contribution s’appuiera sur deux recherches auprès d’adolescents en difficulté par rapport à la pratique scripturale et à la construction narrative, pour lesquels le récit se défait ou ne se fait pas.
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