Résumé :
|
"L'article expose les recherches de l'auteur sur les procédés autocalmants qu'il conçoit comme un système défensif antitraumatique précaire non psychonévrotique. Ce sont des conduites répétitives dans les registres de la motricité et/ou des perceptions sensorielles visant la maîtrise de la tension d'exitation qui n'a pas pu être liée par des moyens plus psychiques. Inaptes à décharger celle-ci dans la satisfaction, ces procédés ne permettent qu'un simple retour au calme. Pour l'auteur, nombreux sont "" les galériens volontaires "" qui tentent de s'apaiser en répétant une excitation spécifique, en se livrant à des conduites machinales impliquant le corps afin de se procurer des dérivatifs à la pensée ou en cherchant l'épuisement. Ces procédés se rencontrent à tous les âges et prennent des aspects variés tels que des distorsions fonctionnelles autocalmantes chez le nourrissons ( ex : mérycisme ou autobercement ) ou une utilisation autocalmante du danger chez l'adolescent ou les sportifs de l'extrême. Les stéréotypes cehz les autistes sont également envisagées sous cet éclairage."
|