Résumé :
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A partir de l'observation clinique, de données sur le développement de l'enfant et d'éléments psychopathologiques, nous avançons ici l'hypothèse que l'enfant hyperactif privilégie les sensations produites par l'action motrice au détriment de la réalisation du geste. Par cet investissement des flux sensoriels générés par le mouvement ( proprioceptives, coenesthésiques, tactiles), il constitue sur le modèle de l'hypocondrie une formation de masse narcissique participant d'un processus limite qui témoigne de la fragilité de la construction de subjectivité. A partir de là, il est possible d'esquisser une compréhension des troubles comorbides et de suggérer quelques aménagements amener au cadre psychothérapique.
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