Résumé :
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Face à l'augmentation des actes de violence individuelle chez les pré-adolescents, une réponse physique thérapeutique contenante est souvent nécessaire. Mais on constate qu'elle est rarement utilisée et comprise malgré les bons résultats obtenus si elle s'accompagne d'un abord psychothérapique. Cet article décrit les difficultés qui empêchent les soignants de prendre en charge de manière adéquate ce sujets dangereux : diffculté d'identification à la victime, peur physique, peur de notre propre violence, incapacité d'accepter l'inefficacité de la parole seule, complexité des situations. Le résultat en est souvent l'évitemment du problème, des raisonnements simplistes, ou le déni de la violence.
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