Résumé :
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"L'auteur souligne la nécessité de différencier la notion de santé mentale de celle de normalité. La thèse arendtienne de la "" banalité du mal "" et la catégorie psychanalytique de "" normopathie "" sont convoquées pour dessiner les contours de la notion de santé mentale. Freud et Winnicott sont ensuite visités pour déployer le champ de cette notion. Le centrage sur le plaisir, et en particulier sur le plasir de vivre dans sa forme la plus sensorielle, comme "" mode créatif de perception "", permet de proposer une définition de la santé mentale comme disposition à percevoir la vie comme valant la peine d'être vécue, ce qui implique de percevoir comme un sujet en prise sur sa propre vie."
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