Résumé :
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L'émergence récente des Groupements de Coopération Sociale et Médico-Sociale serait-il le dernier avatar dans notre secteur qui cherche à innover mais s'accorde aux modèles anciens? Il semble en effet bien difficile de changer les représentations et les pratiques.|Le statut d'association est celui qui a permis la construction des réponses que l'état a largement délégées à l'initiative privée. Des centaines d'associations en France ont apporté des réponses catégorielles au côté de celles du secteur public, et le paysage de l'action sociale et de la santé est un vrai puzzle à milliers de pièces.|Si aujourd'hui une disposition nouvelle est proposée, ce n'est pas pour remplacer la recomposition des pièces autour de nouvelles logiques. De la part des pouvoirs publics, c'est plus la traduction dans les textes des évolutions en marche, qu'une injonction.|Les groumements ne sont pas nouveaux : groupement d'intérêt public, groupement de coopération sanitaires, réseaux de soins, tout cela existe. Mais il manquait sans doute une formule adaptée au secteur social et médicosocial, et au développement du travail en réseau, qui reste, quoiqu'on en dise, plus fondé sur la volonté des hommes que des institutions.|Les GCSMS nous invitent donc à dépasser la dimension interindividuelle pour penser en termes interinstitutionnels, et inscrire la coopération entre les acteurs dans la pérénité.|Notre expérience rend témoignage, à sa modeste échelle, qu'il est possible de dépasser nos multiples clivages pour nous rassembler autour de missions qui nous sont communes.
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