Résumé :
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"La problématique de la séparation et du placement pourrait s'articuler à partir de deux questions : la séparation est-elle d'abord un outil de changement pour l'enfant ou bien est-elle surtout un préjudice pour les parents ?|Alors que certains voulaient réduire le nombre de placement là où d'autres "" veulent en finir avec "" , ont peut se demander s'il est encore possible de penser positivement la séparation parents/enfants sans paraître réactionnaire ou passéiste. C'est que le discours de l'évitemment du placement pourrait inciter à ne plus séparer, plus pour des raisons idéologiques, que cliniques.|Les MECS étant par essence de lieux qui autorisent physiquement la séparation, séparer ou ne pas séparer s'avère être une question existentielle pour ces structures, mais aussi une question technique quant à la pertinence clinique de leur action, surtout dans une forme de prise en charge dite "" classique "".|Il convient, de nos jours, d'éviter le placement, surtout le placement judiciaire. Si placement il y a, il doit être le plus court possible. Mais qu'en est-il réellement des durées de placement ces dernières années? Jusqu'où en réduire la durée ? Jusqu'où assouplir les formes de placement ?|Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre."
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