Résumé :
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Da la galère, de la grande pauvreté ou de l'errance, nous avons tous une perception ordinaire, alimentée aussi bien par ce que nous observons ici ou là, dans la rue, que par la médiatisation du phénomène. Ce que nous percevons couramment, c'est qu'il existe dans la société des personnes qui vivent dans des conditions matérielles exécrables, insupportables, des personnes qui sont dans le plus grand dénuement et ne disposent d'aucune resource. Des personnes qui, par conséquent sont quotidiennnement menacées par le froid, la faim, la violence, l'alcoolisme, la drogue ou la maladie. Des personnes qui ne sont même pas au bas de l'échelle sociale ou à la marge de la société, mais qui sont véritablement exclues du contrat social. Des personnes en d'autres termes qui ont pratiquemment rompu - le plus souvent malgré elles - toute attache avec la société et qui ce fait sont en perdition. Une telle perception oriente ainsi une grande partie de l'intervention sociale, celle qui concerne les situation d'urgence.
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