Résumé :
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"A mesure que son usage se banalise à tous les échelons du système productif, marchand et non marchand, le coaching devient une praxis hybride, aux fondements scientifiques flous et désignant un éventail de pratiques allant de la manipulation psychologique au développement personnel new age. L'embarras déontologique est à la hauteur du succès économique.|L'ambiguïté la plus patente réside dans la finalité du coaching du dirigeant : s'agit il de réintégrer de l'immatériel dans la sphère mangériale classique, et si oui en vertu de quoi ? Le coaching vise-t-il un épanouissement de l'individu dans son contexte sociétal, et si oui comment cela s'opère-t-il à partir d'un colloque singulier ? Lorsque l'on affirme que le coaching soutient les "" managers porteurs de sens "" , de quel sens parle-t-on ?|Pour tenter d'y répondre, empruntons une dialectique modernité/postmodernité qui permet d'interroger le "" sens "" et l' ""humanisme "" que le coaching est censé véhiculer ex nihilo au sein du développement de la performance, en particulier dans le secteur médico-social où la question de la qualité de service aux usagers sert l'alibi idéologique à l'émergence des pratiques de développement professionnel inspirées du secteur marchand."
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