Résumé :
|
"Aujourd'hui les relations parents et professionnels, à partir des institutions éducatives normales ou spécialisées que les enfants fréquentent, ne sont pas exemptes d'ambiguïtés. Il n'est en effet pas toujours évident, pour les familles de faire la part entre les solliciations institutionnelles destinées à les valoriser ou à les accompagner dans leur propres objectifs et les sollicitations qui sont visiblement motivées uniquement par le souci des institutions, en difficulté avec les enfants, d'utiliser en quelque sorte les parents comme agents ou comme auxiliaires. L'exemple des institutions scolaires est dans ce domaine édifiant. On y voit en effet, que le recours constant et insistant aux familles n'a souvent pas d'autres objectifs que de tenter d'utiliser celles-ci comme une sorte d'auxiliaire de persuasion ou de répression, au service des institutions. La démotivation progressive des familles, la difficulté progressive qu'elles développent pour se présenter ou répondre à des demandes apparait immanquablement comme une démission injustifiable.|Les institutions sont souvent ainsi victimes dans la perception qu'ont d'elles les familles de la confusion entre leur tendance à associer les familles dans une optique légitime, en vue d'une action auprès de l'enfant, plus globale, plus efficace, et la tendance de sous traiter aux familles des pans entiers d'une action en péril qu'ils n'ont pas choisie!|Pourtant ces rapports parents/professionnels peuvent trouver à évoluer , c'est notamment le cas lorsque les actions éducatives initiées, se déroulent hors institutions et répondent à un certain nombre de "" qualités "" que les parents comme les enfants apprécient."
|