Résumé :
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Les histoires de vie des enfants des rues présentent une particularité : leur histoire fraternelle n'est absolument pas enregistrée. En étudiant cet aspect de plus près avec l'aide de Edgardo Grinschpun, spécialiste des institutions s'occupant des enfants des rues, nous avons développé son hypothèse que les frères et soeurs ne sont pas absent dans les vies mais bien dans les histoires de vie, car ces dernières sont un produit des stratégies des institutions de tutelle. L'absence de la fraternité chez les enfants vivant dans la rue ne répond pas à une véritable absence de liens fraternels mais à l'impossibilité institutionnelle de prendre en compte la réalité de ces liens chez des enfants apparemment dépourvus de structure. Les auteurs explorent les raisons théoriques et institutionnelles de cette impossibilité.
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