Résumé :
|
Certains enfants ayant un frère ou une soeur atteint d'un handicap présentent des symptômes alors qu'auparavant, ils ne présentaient aucun signe de souffrance ( difficultés scolaires, dépression, instabilité, troubles somatiques ). Il semble que, pour partie, ce troubles pourraient être prévenus. D'autres enfants font de cette confrantation au handicap une expérience de vie positive et structurante sur le plan psychique. Nous montrons que pour soutenir ce mouvement de transformation de la souffrance, il est nécessaire de soutenir les enfants dans leurs émotions. Ceci afin que, avec et malgré le handicap et ses conséquences, la fratrie puisse garder son rôle structurant et ses fonctions de ressource pour tous les enfants de la fratries.
|