Résumé :
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Cette contribution, à partir d'un matériau d'un an d'écoute d'auteurs de violence conjugale astreints à participer à un groupe de parole, montre leur expérience du traitement social et judiciaire de la violence conjugale. Il en ressort que les sanctions exercées, même en l'absence d'emprisonnement, s'avèrent marquantes et le rapport à la violence de ces hommes partiellement remanié. Les entendre au moment de leur arrivée dans le groupe permet aussi de constater que sans le travail de resocialisation qui y est effectué, la portée éducative des sanctions ne peut pas suffire à transformer un système de valeurs et de perception qui fait que la violence reste malgré tout la seule réponse possible.
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